Matériel de plongée

Il y a un peu plus de 2 ans lorsque j’ai ouvert ce site, j’avais fait un article pour présenter mon matériel, adapté principalement au PMT puisque je venais à peine de commencer la plongée bouteille un mois plus tôt. Depuis, mon matériel a pas mal changé, surtout avec la formation niveau 4 que je suis en train de suivre et qui m’a permis d’approfondir sérieusement la connaissance du matériel de plongée, et qui modifie également ma pratique et donc mes besoins. Voilà donc un tour du matériel que j’utilise aujourd’hui en plongée !

Les bouteilles

Je me suis équipée très récemment en bouteilles de plongée, pour être autonome. J’ai choisi 2 bouteilles de 10L pouvant être gonflées à 300 bars de pression, avec une robinetterie double sortie. Et un filet jaune pour espérer ne pas les confondre avec la plupart des bouteilles qui ont un filet noir :p

Le choix de la double sortie a été évident, la législation l’impose pour tous les guides de palanquée. Pour le volume et la pression, c’est ce qui m’a semblé le plus adapté : cela offre plus d’air que les 12L à 230 bars (3000L contre 2760L), elles sont plus longues, moins volumineuses et aussi moins lourdes. J’ai fait le test : 19,3kg pleine, contre 21kg environ pour une des bouteilles 12L pleine que j’emprunte habituellement à mon club. Cela ne devrait cependant pas modifier outre mesure mon lestage, puisqu’elles font normalement 2 litres de moins.

Bouteille de plongée

bouteille longue 10L 300bars

robinetterie double sortie de bouteille de plongée

Double sortie, pour pouvoir les utiliser en tant que guide de palanquée notamment

Le détendeur

Le détendeur, c’est un des matériels les plus sensibles en plongée ! C’est quand même celui qui nous permet directement de survivre sous l’eau, son mécanisme est assez complexe, demande de l’usinage précis, et il existe donc plusieurs qualités de détendeurs.

Scubapro MK11

Jusque récemment, j’utilisais un détendeur de mon club. Mais dans l’idée de m’équiper et d’être autonome, je me suis souvenue que j’en avais acheté un il y a plus d’un an, dans un pack d’occasion avec un ordinateur de plongée, une stab et d’autres accessoires. Je ne l’avais jamais utilisé, car je n’étais pas sûre de son état. Je l’ai emmené à la révision histoire pour ne pas risquer d’utiliser un détendeur défectueux.

C’est un détendeur Scubapro MK11 à piston, assez robuste, et qui a déjà bien vécu comme on peut le voir sur les photos.

détendeur scubapro MK11

Le détendeur MK11 avec 1er étage, 2ème étage, octopus et manomètre

1er étage du détendeur MK11

Le 1er étage du détendeur MK11 : on peut voir les trous sur le côté, qui indiquent que c’est un détendeur à piston.

C’est un détendeur DIN, qui supporte une pression de 300 bars. On peut aussi remarquer que l’arrivée d’air est perpendiculaire au 1er étage du détendeur, ce qui indique qu’il est compensé, et qu’il sera donc plus facile de respirer avec en profondeur que s’il ne l’était pas.

2ème étage de détendeur de plongée

Le 2ème étage principal, celui qu’on met dans la bouche. C’est un R195, simple, fiable, robuste. Il n’est pas compensé, mais reste très confortable à utiliser. Devant, on voit le bouton de surpression. Sur le côté, on aperçoit la manette de l’effet Venturi, qui sert à améliorer le débit d’air.

octopus scubapro R095

L’octopus est un R095, un 2ème étage très simple, avec un flexible plus long pour pouvoir le prêter plus facilement à un plongeur en panne d’air.

manomètre

Le manomètre tout rayé, mais qui monte jusqu’à 400 bars. Les bouteilles ne vont pas normalement jusqu’à 400 bars, mais les manomètres ont tendance à être peu précis dans les extrêmes, on peut donc espérer qu’il l’est jusqu’à 300 bars !

Aqualung Legend Lux Suprem ACD

Lors d’une de mes plongées récentes, j’ai entendu parler un des autres plongeurs d’un détendeur neuf qu’il avait à vendre. Je me suis renseignée sur le modèle, et après recherches sur internet, je lui ai proposé de l’acheter. Il est donc d’occasion, mais n’a jamais été dans l’eau. C’est surtout un très bon détendeur, pour plusieurs raisons :

  • connexion DIN 300 bars, c’est ce qu’il me faut. Je n’aime pas les connexions étrier, et de toutes façons pour supporter les 300 bars de mes bouteilles, je n’ai pas le choix.
  • 1er étage à membrane : contrairement aux détendeurs à piston, seule la membrane est au contact de l’eau. Le mécanisme reste au sec, il y a donc moins de risques qu’il s’abîme. Par contre la membrane est plus fragile d’un piston, il faut donc en prendre particulièrement soin ! C’est aussi plus léger, et le mécanisme est fait pour réduire les risques de givrage (certes peu utile en Nouvelle-Calédonie).
  • Pas forcément indispensable mais pourquoi pas, le système ACD, qui empêche les entrées d’eau par la connexion DIN dans le détendeur lorsqu’il n’est pas sous pression. C’est aussi pour ça qu’il y a un bouchon, on le ferme avant de rincer le détendeur. D’ailleurs le bouchon se clipse plutôt que de se visser, je préfère ça me saoule de visser à chaque fois !
  • Le 1er étage dispose de 2 sorties haute pression, ce qui m’arrange car ça me permet de garder un manomètre en plus de la sonde de mon ordinateur. Il a également 4 sorties moyenne pression. Je n’en ai besoin que de 3 : mon détendeur principal, l’octopus, et le flexible direct system (pour gonfler le gilet). De plus, dans l’idée d’avoir un 2ème détendeur complet en tant que guide de palanquée comme imposé par la législation, je devrais en enlever encore pour les mettre sur le 2ème. Je n’ai pas encore tout ce qu’il faut pour faire ça, j’ai donc tout mis sur celui-ci pour l’instant.
  • le 2er étage est surcompensé et offre un énorme débit en profondeur. C’est rassurant, en cas de problème, de savoir que je ne serais pas handicapée par le matériel !
  • Le 2ème étage a une manette de réglage pour améliorer le confort respiratoire, en agissant sur 2 réglages en même temps : la charge du ressort et l’effet Venturi. Les 2 effets permettent de jouer sur le débit d’air fourni par le 2ème étage du détendeur. Ils se combinent, et le fait de pouvoir le faire en une seule opération évite d’avoir à trop réfléchir sur ce qui est judicieux de faire : juste plus ou moins d’air !
  • L’octopus est un 2ème étage compensé, qui permet d’avoir un grand débit d’air si besoin. Il a aussi une manette, mais qui va jouer uniquement sur l’effet Venturi, ce qui est déjà pas mal.
détendeur Aqualung Legend Lux Suprem

Le détendeur Aqualung Legend Lux Suprem complet

Le 1er étage à membrane (on voit le trou au dessus, et il n’y en a pas sur les côtés contrairement aux détendeurs à piston). On voit aussi la connexion DIN par où arrive l’air de la bouteille

Quand on dévisse le dessus, on accède directement à la membrane qui est la seule partie en contact avec l’eau. C’est elle qui va “ressentir” la pression ambiante exercée par l’eau et avoir un effet sur la pression délivrée par le détendeur, pour qu’elle soit en fonction de la pression ambiante.

2ème étage du détendeur Aqualung Legend

Le 2ème étage principal, avec le bouton de surpression devant et ses belles couleurs

bouton de réglage du 2ème étage principal du détendeur Aqualung Legend

Le bouton de réglage Master Breathing System, qui agit sur le ressort et l’effet Venturi pour donner plus ou moins d’air

octopus Aqualung Legend

L’octopus Legend, bien jaune pour ne pas le chercher longtemps (c’est utile quand on a plus d’air !)

molette de réglage sur octopus Legend

On voit la molette de réglage de l’effet Venturi sur l’octopus

manomètre plongée

Le manomètre fourni avec le détendeur Aqualung Legend. Je suis un peu déçue qu’il n’aille que jusque 300 bars, qui est la pression maximale de mes bouteilles, mais bon ça me semble pas dramatique. Au pire j’en rachèterai un mieux plus tard, mais de toutes façons il ne devrait me servir qu’en secours, j’ai aussi une sonde avec mon ordinateur.

connexion sonde sur détendeur

Pour connecter ma sonde sur le 1er étage, j’ai acheté un petit adaptateur qui permet de la décaler d’un ou 2 centimètres et qu’elle ne soit pas gênée par les autres flexibles.

sortie haute pression du détendeur

Ça c’est quand on regarde à l’intérieur de la sortie haute pression : l’air sort par le tout petit trou tout au fond !

flexible direct system

Bon ça c’est juste le flexible pour le direct system, je l’ai ajouté moi-même car il n’était pas présent par défaut sur le pack détendeur d’Aqualung

détendeur et bouteille

Le détendeur connecté à la bouteille et à ma stab, avec la sonde branchée, du côté où je mets mon ordinateur pour qu’elle soit le plus proche possible

sacoche de transport du détendeur

C’est fragile un détendeur, il y a donc une sacoche de transport bien matelassée avec des scratchs à l’intérieur pour bien le protéger !

 

Le gilet stabilisateur

J’ai acheté mon gilet stabilisateur (“stab”) il y a quelques mois, d’occasion. Je voulais un gilet réglable, mais surtout qu’il soit confortable. Les stabs de club que j’ai utilisées jusque là étaient correctes, mais j’étais souvent un peu gênée au niveau de la poitrine : elles sont faites pour les hommes et ne prennent pas vraiment en compte la morphologie féminine, ce qui est au mieux désagréable, au pire étouffant. Lorsque j’ai vu cette stab en vente, à ma taille, je n’ai donc pas hésité à aller la voir. Elle n’est clairement pas neuve, mais je ne regrette absolument pas le confort qu’elle m’apporte ! Voici ce que j’apprécie avec cette stab :

  • le confort : je me sens bien dedans, pas étouffée, juste bien attachée comme il faut
  • les sangles facilement réglables : je m’équipe vite, que ce soit sur le bateau ou dans l’eau
  • les 5 anneaux métalliques sur lesquels je peux attacher des choses sans avoir peur que ça casse. Sur l’un des anneaux du bas, j’y ai attaché un accessoire en plastique qui permet de garder l’octopus près de moi pour qu’il ne traîne pas. Il suffit cependant de tirer dessus pour qu’il se décroche et soit utilisable par qui en a besoin !
  • les poches à plombs : 2 à l’avant, largables facilement, 2 à l’arrière au niveau de la bouteille, que je ne sens pas du tout. Ça me permet de répartir le poids pour qu’il ne soit pas entièrement à l’avant si besoin.
  • le système d’attache rapide de la bouteille : un régal !! Pas besoin d’ “enfiler” la bouteille par dessus ou de refaire cette boucle en 0312 tellement saoulante… Il y a même des repères sur les scratch pour utiliser des bouteilles de différents diamètres sans trop galérer.
  • les poches : il y a une poche minuscule sur la gauche, au dessus de l’i3. Je n’ai rien trouvé à y mettre pour l’instant, mais j’ai pu y accrocher un couteau avec les œillets faits pour. De l’autre côté, il y a une petite poche à fermeture éclair dans laquelle j’ai pu mettre mon parachute pour qu’il soit rapidement accessible, et en dessous il y a une grande poche où je peux mettre plein de trucs ! C’est une poche double, soit je n’utilise que la moitié, soit je la déplie pour doubler son volume. Je l’utilise pour l’instant dans sa version pliée, en y mettant divers accessoires.
  • le système i3. Je ne connaissais pas, j’ai découvert avec cette stab : c’est une manette sur la poche gauche qui gère le gonflage et le dégonflage du gilet. Le tuyau du direct system y est directement connecté. Lorsqu’on monte la manette : de l’air arrive dans le gilet, qui se gonfle très rapidement. Lorsqu’on descend, le gilet active les purges hautes et basses, il n’y a pas besoin de savoir laquelle on a besoin d’ouvrir il s’en occupe tout seul. Seul petit inconvénient quand on est en position vraiment très horizontale, j’ai remarqué que ça ne marchait pas toujours parfaitement. J’ai donc tendance à me redresser quand je sens que ça ne fait pas ce que je veux, et la purge haute (ou basse dans l’autre sens) fonctionne alors. Ça n’est pas un problème pour moi, je m’y suis adaptée très rapidement.
  • comme il n’y a pas de direct system à proprement parler (c’est l’i3 qui gère le gonflage de la stab), il n’y a pas comme habituellement la possibilité de gonfler la stab à la bouche par ce moyen là. Sur l’épaule gauche, on trouve donc le système pour gonfler à la bouche, replié sous un velcro. Il ne gêne pas, je sais juste qu’il est là en cas de besoin.
  • la stab peut contenir 19 litres d’air, ce qui me semble déjà pas mal !

 

Mon gilet stabilisateur Aqualung Soul i3

anneau en métal sur la stab aqualung soul

Les anneaux en métal sont grands et robustes ! J’en ai 2 en bas 2 en haut, et un sur la poche de gauche. La documentation dit qu’il y en a 7, mais j’ai beau chercher j’ai pas trouvé les 2 autres ! :/

accorche octopus

le petit accessoire pour accrocher l’octopus

sangle de la stab

la sangle de devant, à clipser. Il y a une pectorale aussi, et les 2 sangles sur les épaules. Toutes sont réglables très facilement en tirant simplement dessus vers l’extérieur quand on est dedans

purge haute de la stab

La purge haute, que je peux activer manuellement, mais qui est aussi gérée par le système i3

purge basse de la stab

La purge basse. Il n’y a pas de possibilité de l’activer manuellement, c’est un peu dommage je trouve. Peut-être qu’il manque juste la ficelle ?

poches à plomb largables

les poches à plomb largables : faciles d’accès, faciles à insérer également.

poches à plomb de stab

les poches à plomb entièrement détachées. A mon avis on peut y mettre au moins 4kg dans chaque.

poches à plomb arrières

les 2 poches à plomb à l’arrière, qui se placent autour de la bouteille. Je pense qu’on peut y placer 2kg dans chacune sans soucis.

poche de la stab

la poche droite de la stab : une poche à fermeture éclair au dessus, et la grande poche en dessous

poche gauche de la stab

La poche gauche de la stab : une toute petite poche sous le couteau bien fixé grâce aux œillets, et le système i3 en dessous

système de gonflage i3

Le système de gonflage i3 avec sa manette unique pour gonfler ou dégonfler. La manette a un peu morflé, mais elle fonctionne toujours très bien. Le seul inconvénient c’est probablement que sur un bateau exigu, il peut arriver que la manette s’enclenche à cause d’un truc qui appuierait par dessous et fasse gonfler la stab…

tuyau pour gonfler la stab à la bouche

Le tuyau pour pouvoir gonfler la stab à la bouche

sangle attache bouteille de la stab

Le système de sangle de la bouteille, hyper pratique

un chat à côté de la stab Aqualung soul i3

Mon chat est fan de cette stab. Il aime toutes mes affaires de plongée en fait, alors j’ai un peu de mal à savoir s’il approuve vraiment mes choix de matériel ou s’il veut juste des croquettes et des bisous.

 

L’ordinateur de plongée

Lorsque j’ai fait ma formation Nitrox il y a un peu plus d’un an, j’étais encore niveau 1, et je ne pensais pas encore avoir besoin d’un ordinateur. Mais avec la formation Nitrox, j’ai commencé à vouloir au moins savoir à quelle profondeur j’étais, pour être sûre de ne pas dépasser les limites imposées par le mélange. C’est donc à ce moment que j’ai trouvé un ordinateur d’occasion, mais je ne l’ai pas vraiment choisi : n’importe lequel aurait fait l’affaire ! Encore mieux si il gère le nitrox, mais ça n’était même pas mon critère principal. Je suis tombée sur un des ordinateurs les plus courants pour pas trop cher : un Suunto Vyper, qui par chance gère le Nitrox.

Il m’a très bien servi pour ce que je voulais en faire, et m’a donné le goût de comprendre un peu mieux ce qui se passe quand je suis sous l’eau : connaître la profondeur, le temps de plongée, voir et comprendre les paliers à faire (généralement les 3 minutes de sécurité), ça m’a vraiment permis de m’investir dans la gestion de la plongée plutôt que d’être passivement sous l’eau à suivre le guide. Avec le temps, j’ai commencé à trouver que l’ordinateur me limitait un peu dans les infos que je voulais avoir, dans la planification, et même dans le carnet de plongée, suffisant au début mais finalement très basique.

ordinateur de plongée

Mon ordinateur de plongée Suunto Vyper

Lorsque j’ai commencé à me renseigner sur les ordinateurs pendant ma formation niveau 4, je savais déjà que je finirai par le changer. Après avoir comparé pas mal de modèles de fonctionnalités, j’ai opté pour un des meilleurs ordinateurs du marché à mon sens, le Shearwater Perdix AI avec sa sonde. Malgré son prix dissuasif, je n’ai pas hésité très longtemps, au vu de toutes les fonctionnalités et avantages qu’il offre. Aussi parce que c’est le moment où mon Suunto a commencé à m’afficher “Batterie faible”, et qu’il n’y a plus aucun revendeur ou technicien ici qui propose le changement de la pile. Je peux le faire moi-même, mais sans kit et sans changer le joint, je m’expose à le noyer la prochaine fois.

Après quelques semaines d’attente pour qu’il soit livré, j’ai donc reçu mon nouvel ordinateur, et il est pour le moment à la hauteur de mes attentes ! Je n’ai pas encore eu l’occasion de plonger avec, mais voilà déjà pourquoi je l’ai choisi :

  • il est très lisible, l’écran est grand et clair. Je peux adapter les infos qu’il affiche pour avoir ce qui m’intéresse vraiment
  • il est multi gaz : je ne suis pas du tout limitée de ce côté là, je peux même faire bien plus de choses que ce que je suis en mesure de comprendre actuellement
  • il gère mon air avec sa sonde, il ne me laissera pas continuer à plonger en sachant que je n’aurais pas assez d’air pour remonter. C’est rassurant !
  • je peux changer la pile moi-même très facilement, et c’est une pile AA hyper classique que je n’aurai aucun mal à trouver
  • il me donne énormément d’infos sur plein de trucs, et je peux le connecter en Bluetooth sur mon PC sous Linux pour importer toutes les infos dans Subsurface, un logiciel libre comme je les aime. J’ai trop hâte de plonger pour voir ce que je vais récupérer !! Je peux aussi récupérer ces infos sur mon téléphone Android très facilement grâce à l’appli officielle, c’est cool quand j’ai pas mon PC sur place.
  • le mode planification est génial. En fait tout est clair dans cet ordinateur, je comprends son fonctionnement, ses menus, et ce qu’il me dit.
  • en plongée, il affiche la profondeur du prochain palier avec le temps de palier. Mon Suunto Vyper affichait juste que j’avais dépassé la courbe sans palier, et je n’avais pas d’infos sur le temps de palier à effectuer. Je préfère avoir ces infos avant de commencer le palier ! On peut aussi choisir si le dernier palier se fait à 3 mètres ou à 6 mètres.
  • cet ordinateur fait beaucoup, beaucoup d’autres trucs que je ne maîtrise pas encore. Je ne serai pas limitée dans mes possibilités en plongée à cause de lui, et ça c’est cool !

Quelques infos à connaître pour utiliser cet ordinateur :

  • il utilise un algorithme Bühlmann ZHL-16C, avec l’ajout de facteurs de gradients pour durcir ou non les procédures de désaturation. Il est possible d’acheter un code pour changer d’algorithme et utiliser le modèle VPM-B
  • la vitesse de remontée “normale” est de 10 mètres par minute. Les flèches qui représentent la vitesse de remontée correspondent à 3 mètres par minute supplémentaire pour chaque flèche affichée. L’ordinateur va afficher une alarme s’il détecte une remontée rapide sur un temps très court, ou plus de 20 mètres sur une minute.
  • en cas de palier non respecté et après une minute sans être redescendu à la profondeur recommandée, l’ordinateur va afficher une erreur mais il ne va pas se bloquer. L’alarme restera visible après avoir fait surface
ordinateur de plongée Shearwater Perdix AI

Mon nouvel ordinateur de plongée : le Shearwater Perdix AI

changement de pile ordinateur de plongée

J’ai vérifié quand même que c’était facile à changer et avec une vrai pile AA :p

sonde ordinateur de plongée

La sonde qui permet à l’ordinateur de savoir la pression d’air dans la bouteille. J’ai mis 10 secondes à la connecter, tout est clair et facile à faire.

 

La combinaison

J’ai acheté ma première combinaison quand j’ai commencé la plongée bouteille, il y a un peu plus de 2 ans. J’avais choisi une 5.5mm pour pas avoir froid, une Aqualung (je me rends compte que j’ai beaucoup de matériel Aqualung !!), qui m’a bien servi. Elle était un tout petit peu serrée au tout début, mais elle s’est un peu détendue, et puis j’ai perdu entre 10 et 15 kg, alors maintenant elle est un peu grande. Mais je l’utilise toujours, elle reste très confortable et en bon état !

combinaison de plongée 5.5mm

Ma combinaison Aqualung 5.5mm

Pour les épreuves physiques du niveau 4 cette année, j’ai décidé d’acheter une combinaison 3mm, moins flottante que la 5.5mm. J’ai choisi de la faire faire sur mesure à Nouméa, dans un tissu qui garde bien la chaleur, et en 2 pièces (pratique à enfiler, mais aussi pratique pour soulager sa vessie, pas besoin de tout enlever ! :p). J’en suis absolument ravie, elle est vraiment géniale, je n’ai jamais froid avec ! Je la mets même en plongée bouteille maintenant tellement je me sens bien dedans. Je pense que si j’ai vraiment froid, je pourrais même la mettre sous ma combinaison 5.5, c’est juste le lestage qui me fait un peu peur si je fais ça !

combinaison de plongée 3mm

Ma combinaison de plongée sur mesure 3mm

 

Les palmes

J’ai désormais 2 paires de palmes :

Celles que j’utilise en plongée sont des Aqualung orange et noire très rigides, dans lesquelles je mets des bottes. C’est très pratique, j’aime beaucoup que mes pieds soient bien protégés sur le bateau (ou sur les cailloux !), et même sous l’eau : je n’ai pas froid, je ne me fais pas mal, et le ressort derrière les palmes tient très bien mes pieds. Elles sont immenses et leur rigidité me permet d’avancer vite quand j’en ai besoin. Faut avouer qu’il faut pas mal de muscles dans les cuisses pour en profiter quand même ! :p

palmes réglables Aqualung

Mes palmes de plongée réglables Aqualung, et les bottes que j’utilise avec

Ma 2ème paire de palmes est beaucoup plus souple, mais pas moins performante : des Mares Volorace très confortables ! Elles sont chaussantes (pas de bottes dans celles-ci) ce qui le rend bien pratique pour nager, aller à la piscine, ou faire du PMT. Elles sont plus facilement maniables sous l’eau et sollicitent moins les cuisses, mais je ne sais pas vraiment si elles sont aussi efficaces que mes Aqualung.

palmes Mares Volorace bleues

Mes palmes chaussantes Mares Volorace

J’aime bien en avoir 2 différentes, je choisis celles que j’emporte en fonction de la situation ! :p

Le masque et le tuba

J’ai changé de masque déjà plusieurs fois, ils s’abîment ou se cassent au fur et à mesure. En ce moment et déjà depuis un moment, j’ai ce masque avec des petites vitres sur le côté. C’est peut-être un peu gadget parce qu’on ne peut pas vraiment voir sur le côté avec, mais je l’ai choisi car souvent, je suis concentrée sur ce que je prends en photo, et je ne fais pas toujours assez attention à ce qui se passe sur les côtés. Ces petites vitres me permettent d’avoir une idée de s’il s’y passe quelque chose et me donner envie de tourner la tête, alors que sans, je ne m’en serai probablement même pas rendu compte.

Quand au tuba, j’ai pris un tout simple, sans aucun accessoire. Il est adapté à l’effort physique que je dois faire pour les épreuves du niveau 4 : aucun obstacle n’empêche l’air d’arriver, et c’est très appréciable quand on a besoin de bien respirer pour soutenir l’effort de nage ou de reprendre rapidement sa respiration ! Je pense cependant que j’aurais apprécié une purge vers le bas, parfois l’eau s’accumule et me gêne, mais j’ai maintenant pris l’habitude de le vider très rapidement en sortant à peine la tête de l’eau, alors je m’en accommode.

masque et tuba

Mon masque, mon tuba, et le truc en néoprène derrière qui est absolument INDISPENSABLE ! C’est confortable, ça évite de tirer sur les cheveux ou de pas trop savoir comment mettre la sangle derrière la tête. Plus jamais je ne mettrai un masque sans ce truc !

masque de plongée

On voit bien les petites vitres sur le côté du masque

 

Les accessoires

Dans ma stab, j’ai mis plusieurs accessoires :

tablette de notation immergeable, miroir de signalisation et tables MN90

Une tablette de notation immergeable avec un crayon, pour pouvoir communiquer par écrit sous l’eau en cas de besoin, et noter des choses, un miroir de signalisation (obligatoire en Nouvelle-Calédonie pour les plongeurs autonomes), et un jeu de tables MN90 au cas où. J’ai attaché chaque accessoire à un mousqueton grâce à des petits cordons, que je peux détacher du mousqueton au besoin. Le mousqueton est lui même attaché à une des boucles de ma stab pour ne rien risquer de perdre par mégarde !

parachute de palier

Mon parachute de palier, bien orange (que mon chat approuve). Il n’est pas à soupape malheureusement, mais je m’en sors bien avec pour l’instant. Je le mets dans la poche zippée de ma stab pour y avoir accès rapidement.

cordelette du parachute de palier

J’ai remplacé la corde de mon parachute de palier par une autre corde : je trouvais que celle d’origine s’emmêlait beaucoup trop et je galérais à l’enrouler après chaque utilisation. Du coup j’en ai profité pour allonger la corde (10 mètres au lieu de 8), et pour faire un petit nœud à 3 mètres pour symboliser le palier que je fais le plus souvent : ça me donne un repère ! Je n’ai pas voulu couper la corde d’origine, elle est toujours enroulée et stockée dans la poche, j’ai juste fait un raccordement avec la nouvelle corde maintenant que je sais faire plein de nœuds qui tiennent bien ! :p