Niveau 4 – stage final

Enfin arrivée à Lifou pour le stage final, je suis trop contente ! On retrouve le container, qu’il faut vider pour préparer tout le matériel de plongée et pour dormir au gîte… ça commence déjà à être physique !

Le container avec tout son contenu sorti à la force de nos bras

Jour 1

Capelé

Après une bonne nuit de sommeil, on attaque directement les activités “ludiques” : capelé 500 mètres en mer. L’eau est pas trop froide, en tous cas ma combi est largement suffisante pour supporter la température de l’eau !

C’est l’épreuve que j’aime le moins, je déteste le capelé… mais bon, je m’échauffe un peu, je cherche le bon gonflage de ma stab, et au top départ c’est parti pour 2 aller-retour entre les 2 bouées vertes qu’on nous a indiquées à la sortie de la marina de Wé. Je fais de mon mieux, on voit le fond c’est cool pour savoir si j’avance, et je vois bien les bouées quand je relève la tête ce qui me permet d’aller bien droit.

Vers la moitié, j’en ai déjà marre, je joue un peu trop avec le gonflage pour essayer de trouver une meilleure position, mais je crois que ça m’a plutôt handicapée qu’autre chose. La 2ème moitié est allée bien plus lentement, et je me suis faite doubler sur la fin par une autre candidate. Fini en 15 minutes et 7 secondes : largement suffisant pour moi ! Il faut le faire en moins de 16 minutes, c’est nickel !! 🙂

1ère plongée : 40m

La 1ère plongée est prévue à 40 mètres et commence par une descente dans le bleu. Je la fais contre un bout de verticalité, mais visiblement trop proche, je l’ai presque dans la tête ! A part ça, j’arrive à descendre sans trop de problèmes, je suis pas hyper sûre d’être bien droite cependant.

On fait les exercices classiques au fond : lâcher reprise d’embout, et vidage de masque. J’avais l’impression d’être stabilisée, mais je suis remontée de presque 2 mètres… On devait faire quelques réactions aux signes, mais le moniteur a dû zapper, on a entamé directement la remontée assistée de 40 mètres.

Démarrage beaucoup trop rapide, le moniteur m’arrête avant même 30 mètres ! Je repars pour une 2ème, ça va trop lentement cette fois… je purge trop, trop tôt, et je finis même par m’arrêter à 20 mètres…

La 3ème est aussi très lente, je m’arrête presque à 13 mètres, et on arrête la remontée vers 9-10 mètres. Bon, je suis pas au point sur les remontées assistées !! :/

Pour finir, un lâcher de parachute : je remonte vers 3m, puis je redescends de 4 mètres… rien ne va plus !

Cette plongée était donc une des pires que j’ai faite pendant cette formation ! Rien ne semble au point, je crois que je n’étais pas du tout concentrée, ça fait parfois ça quand je n’ai pas plongé depuis un moment… Pas rassurée, heureusement que le stage dure plusieurs jours avant de passer l’examen…

2ème plongée : guidage

Je n’ai pas fait de guidage depuis 3 mois au moins, je n’en avais fait qu’une seule fois. Le sujet du jour : “Niveau 1 qui n’a plongé qu’en carrière, souhaite faire sa première plongée en mer“. Je prépare le briefing et l’expose au moniteur, mais je ne suis pas censée faire le guidage en lui même, c’est l’autre candidat qui s’en occupe pour cette fois-ci. Cependant, dès la montée sur le bateau, les choses ne se passent pas comme prévu, le candidat qui doit gérer le guidage semble déstabilisé. Une fois arrivés sur le site, il préfère ne pas faire l’exercice, et je me retrouve à prendre le relai à partir de la mise à l’eau.

Je gère la descente et on se promène autour d’une grosse patate de corail. Pendant le briefing, le moniteur qui joue le rôle d’un niveau 1 m’avait dit qu’il voulait voir des coraux. Il est servi, il y en a partout. Il est surexcité et me montre des coraux toutes les 3 secondes. Je suis morte de rire, pas besoin de chercher des choses à lui montrer pour cette fois !!

Il m’annonce rapidement qu’il est sur réserve, on rentre vers le bateau qui n’est pas loin, on remonte tranquillement, et je fais le débrief. Ouf, tout s’est bien passé, je suis trop contente !! 😀

Révisions

L’après-midi est consacré aux révisions. Les stagiaires MF1 nous font un petit cours sur des choses qu’on a déjà vues : les lois physiques Mariotte, Charles, Dalton, la réglementation et la FFESSM. J’ai eu du mal à supporter ces révisions, ça m’a semblé long, inutile, et dans un format pas adapté pour des révisions. En fait ça m’a complètement déprimée de rester assise à m’ennuyer tout l’après-midi…

Le gîte où nous avons passé ce séjour à Lifou

Jour 2

Mannequin

Il fait un temps peu encourageant… c’est le déluge ! On part pour l’épreuve du mannequin, le long du ponton à la sortie de la marina, mais de l’autre côté par rapport au capelé. C’est plus facile qu’à la Baie des Citrons, car il suffit de suivre le ponton sur presque tout le trajet pour aller droit, seuls les 5 ou 10 derniers mètres sont sans repères. Le mannequin est immergé près du bord, à 5 ou 6 mètres de profondeur. On peut observer les poissons et les coraux pendant l’entraînement, et même quand on attend les 20 secondes en apnée pendant l’épreuve, ça c’est cool ! :p

C’est une épreuve qui ne me fait pas peur, je me suis bien entraînée et je la réussis à chaque fois depuis un moment maintenant. J’y vais donc sans trop de stress, même si l’apnée me semble pas super facile ce matin. Je m’élance, toujours assez vite sur les 50 premiers mètres, mais j’ai le temps de récupérer sur les 50 derniers mètres alors tout va bien. Apnée de 20 secondes, ça me parait long. Je n’entends pas le signal qui me dit que c’est bon, mais le moniteur en surface me fait le signe OK de façon insistante alors je remonte ! Je redescends après 7 ou 8 secondes de récupération et je vais chercher le mannequin. Il me parait loin quand même, mais je le remonte sans trop galérer.

Je commence le tractage, j’ai bien pris des repères et j’arrive directement sur la bouée où il faut faire demi-tour. Pour le retour cependant, je n’ai pas pris suffisamment de repères, et je manque de me prendre le ponton dans la tête de justesse !! Je l’évite au dernier moment et continue de le longer jusqu’au bout. Je ne sais plus combien de temps j’ai fait ni si j’ai fait tous les signes, mais c’était globalement correct.

1ere plongée : DTMR

C’est parti pour 3 DTMR : je descends à 25 mètres et c’est parti sur un 1er moniteur. La vitesse est correcte, il m’arrête vers 5 mètres et on redescend. 2ème DTMR avec un autre moniteur, ça passe aussi, mais j’ai du mal à m’arrêter au pallier tout de même, je finis même par allonger le moniteur pour réussir à tenir le pallier.

Pour la 3ème avec encore un autre moniteur, ça se passe bien au début, mais en plein milieu mon oreille gauche me fait soudain mal. Pendant quelques instants j’hésite entre continuer la remontée et arrêter pour gérer la douleur, en tous cas je ne gère plus rien de la remontée. Puis soudain mon oreille passe, je reprends mes esprits, je me reconcentre rapidement pour gérer la remontée qui ne s’est pas arrêtée pendant ce temps là. Le moniteur ne m’en a pas parlé, je ne pense pas qu’il ait vu ce moment, et je ne sais même pas combien de temps ça a réellement duré. J’ai mal géré la fin de la DTMR, je suis remontée presque jusqu’à la surface. Il faudra donc que je fasse attention à ça sur les prochaines, et aussi à mon oreille…

2ème plongée : guidage/promenade

Nouveau sujet de guidage : N1 avec formation en piscine uniquement.Le briefing est fait par l’autre candidat, j’écoute et j’ajoute juste quelques éléments que j’avais notés en le préparant. Je ne guide pas pour cette plongée, j’en profite pour explorer un peu le coin tout en restant pas loin de l’exercice, j’essaye aussi d’observer pour voir ce que ça donne de l’extérieur. Je me suis bien amusée, c’était une plongée bien sympa, j’ai essayé de faire des bulles en rond sans succès et j’ai vu une super belle rascasse posée sur le sable :p

Révisions

L’après-midi est consacré aux révisions comme la veille. Je décide de resquiller, ça m’a tellement déprimé la veille je ne veux pas m’infliger ça de nouveau. J’avais prévenu les stagiaires MF1 responsables des révisions pour ne pas qu’ils me cherchent ou prennent mal que je n’assiste pas à leur cours, et je me suis installée de l’autre côté du gîte pour réviser de mon côté. Une candidate m’a rejoint, et nous avons fait de l’anatomie-physiologie, un peu de matériel, et quelques autres sujets divers. C’était bien plus intéressant et profitable que la veille pour moi en tous cas, et surtout j’ai pu garder le moral pour la soirée !

Jour 3

800m PMT

Le temps s’est calmé, c’est plus agréable que la veille ! On a pris l’habitude depuis la veille de faire des étirements entre stagiaires N4 avant les épreuves physiques, c’est très chouette. Ça permet de bien réveiller tous les muscles et de s’activer physiquement avant de rentrer dans l’eau, ça aide vraiment je trouve. Pour les épreuves physiques, je mets une ceinture de plombs de 2kg, j’en ai besoin pour arriver à bien descendre en apnée à cause de ma combinaison qui flotte pas mal.

Ce matin là, nous avons fait les étirements devant la marina car pas eu le temps au gîte, donc je suis déjà en combinaison, et j’avais déjà mis ma ceinture de plombs pour ne pas l’oublier. Je la sens à peine, elle ne me gêne pas même hors de l’eau, mais je me suis fait rappeler à la fin des étirements que c’était un très mauvais exemple. Ça ne me semblait pas être si dramatique car c’est un lestage adapté pour moi en PMT, si je tombe à l’eau avec je ne vais pas couler. Mais je réalise qu’un plongeur débutant qui me verrait avec ne saurait pas forcément faire la différence avec une ceinture qu’il mettrait avec tout son matériel de plongée, et c’est là que la situation pourrait vite être problématique : un plongeur lesté qui tombe à l’eau sans palmes ni matériel pour se maintenir en surface ou même être simplement en flottabilité neutre va couler directement… Bon, ce petit recadrage va me permettre de bien m’en souvenir au moins, et de faire désormais plus attention à ce que je montre ! :p

On part donc pour ce 800 mètres PMT, au même endroit que pour le capelé, mais il faut faire 3 aller-retour et aller jusqu’au ponton pour les derniers 50 mètres (jusqu’au moniteur avec sa parka jaune qui fait office de bouée finale bien visible).

J’ai nagé comme d’hab, mais j’étais fatiguée je pense. J’ai dû arrêter d’utiliser les bras un moment pour reprendre un peu mon souffle. J’ai mis 14 minutes et 55 secondes, c’est dans ma fourchette haute. J’étais pas mal crevée après cet exercice, il m’a fallu du temps pour m’en remettre…

On plonge dans la Baie de Chateaubriand en face de Wé, on peut dire que les couleurs sont pas trop dégueu

Apnée à 10 mètres

Et je n’en ai pas vraiment eu assez, car on a enchaîné avec l’épreuve d’apnée. Juste le temps de remonter sur le bateau, boire un coup, changer de site (2 minutes plus loin), et on repart dans l’eau. Je sens que je n’ai pas eu le temps de calmer assez ma respiration et surtout mon rythme cardiaque. Je tente quelques apnées, ça passe mais ça me semble difficile ! Le moniteur à 10 mètres me semble hyper loin !! Les autres candidats n’ont pas l’air mieux : lorsque le 1er est appelé, il demande quelques minutes supplémentaires. Je suis en 2ème, je fais la même chose, je ne suis pas prête. Du coup tous les autres candidats passent avant moi, je les observe en récupérant. Les moniteurs se sont placés bizarrement sous l’eau : celui à 10 mètres à 2 mètres à gauche du bout, et celui à 3 mètres de profondeur est tout à droite du bout. Je vois bien que les candidats ont du mal à aller droit avec tout ça, et le tout d’horizon à 3 mètres est fait en remontant vers le moniteur à 3 mètres.

Quand c’est mon tour, je m’élance et je fais pareil. J’atteins bien les 10 mètres, mais je ne m’attarde pas, j’attends à peine la réponse du moniteur pour remonter. Je passe devant celui à 3 mètres en faisant le tour d’horizon, juste le temps de lui faire mon signe OK mais je ne suis pas stabilisée. De toutes façons j’ai juste envie de remonter respirer ! Je ne m’en suis pas rendu compte, mais visiblement j’ai fait OK en surface pas du tout face au jury. Bon, malgré tout ça passe bien, ça me fait un 16/20 en gros.

1ère plongée : remontée assistée 40 mètres

Descente dans le bleu, j’étais pas trop mal partie mais à 20 mètres, le moniteur me stoppe en attrapant ma palme : l’autre candidat a un problème lors de la descente, on préfère donc y aller doucement tous ensemble. Ma position était de toutes façons très bof, mais la vitesse était correcte car j’ai pensé à gonfler ma stab au fur et à mesure de la descente.

Exercices au fond : lâcher reprise d’embout, vidage de masque : je n’ai pas soufflé par le nez, et je suis descendue d’un mètre, ce qui est déjà bien mieux que la fois d’avant ! :p On fait quelques réactions aux signes :

  • essoufflement : je remonte la monitrice, mais pas assez franchement
  • froid
  • réserve

Puis on entame une remontée assistée de 40 mètres. J’y suis allée pus rapidement que d’habitude, c’était pas mal, mais j’ai mal maîtrisé la fin et elle m’a arrêtée vers 3 mètres plutôt que de risquer de percer la surface.

La 2ème remontée se passe bien aussi, mais vers 8 mètres je purge trop et le moniteur m’arrête alors qu’on commençait à redescendre. Il aurait fallu que je regonfle pour continuer, mais finalement on a enchaîné avec le lâcher de parachute qui s’est bien passé, pas redescendu ou monté trop. J’ai eu 5 minutes de palier de confort à faire, ça va c’est pas la mort non plus :p

2ème plongée : guidage

Nouveau guidage, nouveau sujet : un niveau 2 cette fois-ci, qui a l’habitude de plonger en autonomie et a plongé la semaine dernière et souhaite faire une plongée profonde.

Je prépare et présente mon briefing, j’ai juste oublié de parler de la conso en profondeur. Il n’a pas d’ordi, je prévois de lui montrer la profondeur au fur et à mesure sur mon ordinateur. Je décide de l’emmener à 30m, voire 35m maximum si il n’est pas sujet à la narcose.

La mise à l’eau se passe bien, la descente aussi jusqu’à 20 mètres. Je suis un peu stressée car je je connais pas bien le site, c’est le même que pour les autres guidages, mais je dois trouver les 30 mètres de profondeur. Un des stagiaires moniteur m’a vaguement indiqué en surface par où c’était, mais sous l’eau déjà c’est pas facile de savoir si c’est le même cap, et en plus je sais pas si c’est loin…Du coup je speede un peu, et on ne profite pas des fonds.

Je finis par trouver les 30 mètres, je suis hyper soulagée !! Je montre comme prévu mon ordinateur au moniteur/faux N2 pour qu’il se rende compte quand on est à 20 mètres puis à 30 mètres. Tout semble OK, on descend même jusqu’à 35 mètres un peu plus loin. Il se met à genoux sur le sable et observe pendant quelques secondes. Voyant le temps défiler, je lui demande si tout est ok, il me répond OK mais ne réagit pas quand je lui dit qu’on repart vers le bateau. Je me doute qu’il commence à être narcosé (enfin à jouer le plongeur narcosé), je le prends par le bras et on commence a remonter doucement en palmant vers le bateau. Il reprend un peu ses esprits quelques minutes plus tard en me signalant mi-pression, je le lâche et on continue d’avancer.

On se retrouve alors au milieu d’une grande esplanade, je ne reconnais rien… Je me dirige vers la gauche parce qu’il me semble que c’est par là, mais je vois bien que j’en sais rien. Le faux N2/moniteur me signale qu’il a froid, je lui dis juste OK car on est déjà en train de rentrer, mais je sais qu’il sait que je suis paumée, et qu’il me rajoute juste du stress exprès ! Je vois un autre candidat en train de faire son guidage un peu plus loin, il a l’air aussi perdu que moi… Le moniteur/N2 me fait signe qu’il est sur réserve, histoire d’en rajouter une couche… Je lui fais comprendre que je suis perdue, et qu’on va remonter pour savoir où est le bateau. Il est mort de rire et m’applaudit pour se moquer gentiment de moi, puis me dit par où aller pour éviter de donner des indications sur quoi faire à l’autre candidat qui tourne aussi. On avance donc dans la bonne direction, puis un moment il me demande ma conso, je suis a 40 bars… Heureusement le bateau est juste devant, je reprends le guidage et on termine la plongée normalement avec un peu de pallier. Debrief, en parlant des poissons qu’on a vus, sa narcose dont il n’a aucun souvenir (dans le jeu), et les consignes de sécurité d’après plongée. A part ce problème d’orientation, tout s’est bien passé 😀 Cette plongée reste un super souvenir, entre stress et rire, sous l’eau comme après en en reparlant ! :p

Révisions

Comme les autres jours, on révise l’après-midi. Je n’ai toujours aucune envie de suivre les cours proposés, je m’installe dans la même pièce pour écouter d’une oreille malgré tout, mais tout au bout de l’autre côté de la pièce pour faire ce que je veux sans déranger personne. Avec une autre candidate, on attaque les problèmes de tables, d’abord simples, puis avancés avec les plongées consécutives, les recherches inversées, les remontées lentes et rapides… C’est bien j’étais pas vraiment au point sur toutes les subtilités. Un des moniteurs qui tourne dans la pièce m’aide à lever les derniers doutes que j’avais, et on finit par discuter des gradient factors sur lesquels je m’étais renseignée il y a quelques semaines mais sur lesquels il me restait quelques questions également. Bon, ils sont pas au programme ceux-là, c’est juste parce que ça m’intéresse.

Jour 4

C’est le dernier jour de stage : pas d’épreuve physique et chaque candidat a pu choisir ce qu’il voulait retravailler en plongée.

1ère plongée : 40 mètres

J’ai choisi de refaire des remontées assistée 40m en 1ère plongée, car c’était pas tout à fait ça sur les précédentes. La descente dans le bleu est toujours très moyenne, ma position est pas top, je me redresse vers 20 mètres pour vérifier si tout est OK (c’était la consigne), mais du coup j’ai du mal à retrouver une position qui va. La vitesse ça va par contre, c’est cool.

Lâcher reprise d’embout OK, vidage de masque de descends d’un mètre, pas parfait mais pas catastrophique non plus.

La première remontée va un peu vite : moins de 2 minutes, ça fait du 20 mètres par minute c’est un peu trop. Par contre j’arrive bien à m’arrêter vers 4 mètres et à tenir le pallier, je suis contente ! On redescend, tout va bien.

Au moment de commencer la 2ème remontée, mon oreille gauche me fait mal avant même 35 mètres, je le signale au moniteur en le lâchant, j’arrête la remontée et je redescends jusqu’à avoir un peu moins mal. On attend un peu et il me propose de recommencer : je tente.

C’est pour parti pour ma dernière remontée assistée de 40 mètres en entraînement… Ça se passe assez bien. Un peu vite entre 30 et 20 mètres (la partie en rouge est à 25 mètres par minute max), mais je réagis avant 15 mètres et j’arrive finalement à bien gérer le pallier à 5 mètres. Youhouu, c’est assez rassurant malgré tout ! Remontée en 2 minutes et 20 secondes, je me suis calée sur 4 à 5 flèches d’indication de vitesse sur mon ordinateur de plongée, alors que j’étais souvent plus à 3 flèches ce qui était trop lent (1 flèche = 3 mètres par minute sur mon ordi).

La lâcher de parachute se passe bien aussi, je redescends d’un mètre en le lâchant mais ça passe. Un peu de pallier à 3 mètres, et c’est terminé !

2ème plongée : DTMR

J’ai voulu faire des DTMR en 2ème plongée, pour être vraiment au point sur l’arrêt au pallier.

La 1ère DTMR est un peu rapide, et j’ai beaucoup de mal à ralentir à l’approche de la surface… Le moniteur m’arrête, et lorsqu’il me lâche, je remonte quasiment en surface… pas rassurant du coup ! Pour la 2ème, ça se passe beaucoup mieux, et je gère bien mieux l’arrêt à 4-5 mètres, oufff !!! :p

C’était donc mes dernières DTMR avant l’examen, et même la dernière plongée du stage et de la formation…

 

Révisions et fin de stage

Dernières révisions : les stagiaires MF1 nous proposent divers cours de révision. J’essaye de venir pour ne pas trop me mettre à l’écart tout le temps, mais je me mets quand même un peu sur le côté. Je ne sais plus sur quel sujet c’était, je me souviens juste m’être ennuyée à mourir. J’ai récupéré un bout pour m’occuper les mains à faire des nœuds sans trop perturber le cours, puis j’ai étudié dans le détail les schémas de détendeur affichés au mur, et j’ai fini par essayer de faire les calculs de désaturation jusqu’au compartiment directeur qui détermine la profondeur du palier à effectuer (et je sais toujours le faire je suis contente :p) mais tout ça n’a pas suffit

A la pause, je suis directement sortie de la pièce, j’en pouvais plus. Je pense qu’un jour si quelqu’un cherche à me torturer, il suffit de me faire un cours sur un truc que je connais déjà : ça faisait vraiment longtemps que je m’étais pas sentie aussi mal en fait. Mon moral est descendu en flèche, bien plus bas que ce que j’aurais cru possible dans cette situation ! La fatigue a peut-être joué… Je me voyais mal y retourner continuer à suivre les cours, j’aurais fini par péter un plomb je crois. Heureusement un des moniteurs m’a proposé d’aller faire quelques courses, ça m’a fait du bien de m’éloigner !

A mon retour, ça n’était pas fini, je suis restée dans la pièce mais loin, et j’ai lu un livre sur la théorie de la plongée. Ça a quand même continué de me démoraliser, et une fois les cours finis, j’ai préféré aller sur la plage en contrebas pour m’isoler un peu jusqu’au soir.

Je suis globalement très déçue par ces révisions. C’était pour moi l’occasion d’échanger sur toutes les connaissances hyper intéressantes étudiées depuis 6 mois, et j’ai eu l’impression qu’on refaisait juste ces 6 mois de cours en 2 jours, sans rien creuser ni ajouter de nouveau, ni sur le fond ni sur la forme. Je ne sais pas si cela a été utile pour les autres, j’espère en tous cas.

Cette fin de stage a donc été très mitigée pour moi. Avec un peu de recul, ça ne m’étonne pas tant que ça en fait : la frustration et la désolation d’arriver à la fin a juste été à la hauteur de l’émerveillement et l’enthousiasme qui ne m’ont pas quitté tout au long de la formation. J’ai tellement aimé tout ce que j’y ai découvert et appris dans plein de domaines différents, ça m’a tellement boostée et motivée à aller encore plus loin à chaque fois, la suite me semble fade et morose en comparaison ! Je pensais juste que cette phase arriverait plus tard, après l’examen, et que j’aurais le temps de la gérer calmement…

Journée de repos

Avant l’examen, il était prévu une journée de repos, pour avoir le temps de désaturer complètement, de se reposer physiquement et mentalement, laisser les oreilles un peu tranquilles (et mon oreille gauche en avait bien besoin !). Nous avions malgré tout prévu des révisions, mais vu mon état moral de la veille, j’ai décidé de n’en faire aucune pour ma part. Nous sommes finalement tous partis nous promener à la découverte du nord de Lifou. Je connaissais déjà, mais c’est toujours un plaisir d’y aller, c’est magnifique ! Et puis ça m’a permis de penser à autre chose, et ça c’est vraiment pas négligeable :p

Les falaises de Dokin