C’est reparti pour un week-end de formation à Prony ! J’étais impatiente, malgré le stress de la préparation des affaires et de ne rien oublier qui a commencé dès le milieu de la semaine précédente !
Arrivés sur place vers 7H30, j’enfile ma combi rapidement et je prépare mon gilet et ma bouteille en attendant le briefing. La journée de samedi s’organise comme la dernière fois en 2 groupes, 2 plongées chacun. Je suis dans le 1er groupe, je n’aurais pas à attendre, cool ! 🙂
Apnée à 10 mètres
Avant la première plongée, il est prévu de s’entraîner à l’épreuve d’apnée comme la dernière fois. Le mois dernier, j’avais fait l’apnée en maillot de bain, et j’avais mis ma combi 5.5mm sur le bateau après, ce qui m’avait pris un temps fou et j’avais fait attendre tout le monde. Du coup pour éviter ça, et comme j’avais prévu de faire l’apnée avec ma nouvelle combi 3mm, je me suis dit que j’allais tenter la plongée en gardant la même combi. J’ai donc juste pris mes 2 paires de palmes : l’une chaussante et souple pour l’apnée, l’autre plus dure et avec des bottes pour la plongée.
L’eau n’est pas trop froide, mais de toutes façons je ne sens rien avec ma combi : elle est géniale ! :p J’ai pris 1kg de lestage comme lors de mes tests à la Baie des Citrons, je m’élance pour un petit échauffement, mais je constate que je galère quand même pas mal à descendre. Bon, je décide de prendre un kg supplémentaire. 2ème test avec 2kg : c’est mieux, allez ça fera.
Je suis en numéro 4 pour l’épreuve test, mais la candidate n°3 a besoin encore d’un peu de temps pour être en bonne condition lorsque c’est son tour. J’y vais donc pour lui laisser le temps de se préparer. J’essaye de bien faire mon canard comme j’ai appris à la piscine, et je vise le moniteur à 3 mètres. Je suis au bon endroit, c’est déjà ça par rapport à la dernière fois 😀 Je vois à peine le moniteur à 10 mètres, mais je descend jusqu’à ce que je le trouve.
Une fois à 10 mètres, j’essaye de descendre un poil plus pour me retrouver vraiment les yeux au niveau de son masque, je lui annonce mon numéro, il me fait le signe OK et me dit que je peux remonter. Je remonte en essayant de maîtriser la vitesse, je fais le signe OK au moniteur à 3 mètres, petit tour d’horizon en remontant à la surface. Je m’aperçois à ce moment que j’ai toujours mon tuba en bouche, vite je l’enlève, je mets ma main en l’air avec signe OK pour la sortie de l’eau, et j’annonce mon nom et mon numéro. Ni vu ni connu, personne n’a rien vu 😀
Tout semble OK pour moi, et le débriefing me le confirmera. Seule remarque : comme tous les autres candidats, je n’ai pas marqué l’arrêt vers 3 mètres pour faire le tour d’horizon. Pour ma défense, ça n’avait pas été expliqué comme ça lors du briefing ^^ Mais j’aurais dû le savoir quand même, ça avait été dit la dernière fois, et puis surtout c’est marqué dans le MFT : “Tour d’horizon en stabilisation“…
1ère plongée de samedi
Descente à 40 mètres
Après l’apnée, je remonte sur le bateau, et je change mes palmes. Je commence à m’équiper, je suis contente de ne pas avoir à changer de combinaison. Au moment d’ouvrir ma bouteille, pas moyen, le robinet semble coincé. J’essaye mais je vois bien que je n’y arrive pas, je demande de l’aide aux autres plongeurs sur le bateau, personne n’y arrive. Pendant ce temps, tout le monde a eu le temps de se mettre à l’eau, je me retrouve encore une fois la dernière pas prête… et toujours sans bouteille ouverte. La bouteille a une 2ème sortie d’air, j’essaye de dévisser le détendeur pour la mettre sur l’autre : pas moyen non plus… Un des moniteurs finit par remonter sur le bateau et commence à taper en biais sur le robinet avec 2 plombs. Miracle, elle s’ouvre au bout de quelques essais, ouf ! Le temps de m’équiper, de faire attendre un peu ma palanquée qui a froid dans l’eau, et je les rejoins enfin…
On entame une descente dans le bleu : tête en bas, corps bien vertical, c’est parti jusqu’au fond vers 40 mètres. Au début ça me faisait un peu flipper ces descentes parce que j’en avais jamais faites, mais je commence à vraiment bien aimer en fait. Ça fait un peu comme une chute libre mais pas trop vite, c’est sympa.
Exercices au fond
Au fond, un lâcher-reprise d’embout, un vidage de masque comme d’habitude : nickel, je suis bien stabilisée il me semble 🙂
On entame ensuite les exercices de réaction aux signes :
- C’est mon binôme qui commence pour le 1er, le moniteur lui fait le signe “ça va pas“. Il réagit bien, le prend en charge et entame une remontée.
- Pour le 2ème, c’est mon tour : le moniteur joue un essoufflement, très paniqué prêt à remonter tout de suite. Je le maintiens et essaye de le rassurer avant de commencer une remontée, en lui disant d’essayer d’expirer. Je pense que j’aurais pu l’aider à remonter de quelques mètres un peu plus tôt pour qu’il commence déjà à se sentir un peu mieux et que ça l’aide à se calmer.
- le 3ème signe est “mi-pression“. Mon binôme propose qu’on remonte vers la surface et au bateau. Généralement, ça veut surtout dire que c’est le moment de faire demi-tour, pas forcément la fin de la plongée tout de suite, mais remonter est aussi une bonne façon de consommer moins d’air.
- 4ème signe : réserve. Alors la par contre, c’est fin de plongée ! On est censé être à ce niveau d’air quand on est sur le bateau, et on est au fond, donc c’est déjà une situation à risque. Je signale qu’on remonte, j’essaye de prévenir timidement les autres de la palanquée, mais le moniteur qui observait m’a fait remarquer au debriefing que ça n’était pas assez clair.
- 5ème signe : narcose. Le moniteur regarde 4 fois de suite son manomètre sans réagir aux signes de mon binôme. Il entame une remontée, et pareil ne prend pas assez en compte le reste de la palanquée.
- 6ème et dernier signe : le moniteur m’indique qu’il a froid. Je demande un peu ou beaucoup, il me dit un peu, je dis ok on continue un petit peu mais vu sa tête je redemande si c’est un petit peu ou beaucoup, et lui proposant de remonter. Il me dit un peu mais veut remonter. Ok fin de plongée, on remonte et je ne le dis toujours pas clairement à la palanquée. Je ferai mieux la prochaine fois :p
Remontée assistée à 40 mètres
Après ces exercices, c’est parti pour une remontée assistée. Le moniteur me fait le signe “ça ne va pas“, je le prends en charge et entame une remontée en essayant qu’elle soit ni trop rapide ni trop lente. C’est un moniteur avec qui je n’avais pas encore plongé, je suis allée voir son matériel avant d’embarquer et ça me semblait classique. Il m’a par contre indiqué qu’il était très lourd sous l’eau bien qu’il ne porte aucun plomb, et que ça allait probablement jouer pendant la remontée. Par exemple, si je dégonfle entièrement son gilet, il va couler même à 3 mètres de profondeur, donc attention à ne pas trop dégonfler durant la remontée.
Comme je sais qu’il est lourd et que j’ai tendance à aller vraiment doucement lors des remontées, je mets beaucoup d’air dans son gilet lors du décollage. Mais du coup ça va vite, et ça me fait peur alors je commence à purger rapidement ! Au final je suis obligée de jouer beaucoup avec mes poumons (je gonfle mes poumons au max comme on ferait avec le gilet sauf que c’est beaucoup plus facile à gérer :D), mais je sens bien que c’est limite suffisant. A 2 ou 3 reprises, je sens qu’on s’arrête presque, je compense en palmant mais c’est pas top. J’arrive quand même à le remonter dans des conditions correctes, je m’arrête bien vers 5 mètres. Au débriefing, il m’indique sans grande surprise que j’ai trop gonflé au début, et purgé en trop grandes quantités lors de la remontée. Il faut donc que je sois plus modérée pour mieux maîtriser la vitesse :p
Fin de plongée
Après la remontée, la fin de la plongée consiste à lancer le parachute de palier et à gérer la décompression. Je gonfle le parachute, mais j’ai du mal à tenir le palier. J’ai mis 3 kg de lestage ce qui me semble déjà beaucoup pour une combi 3mm, mais je suis obligée de palmer vers le bas pour tenir. Pas confortable ni sécuritaire.
Heureusement, il y a seulement 3 minutes de palier à faire, ça passe vite. Retour à la surface, on remonte le matériel sur le bateau, et j’essaye de me remonter moi-même comme je peux sur le boudin du zodiac : il n’y a pas d’échelle. Je galère pas trop, je suis contente de moi 😀
2ème plongée : DTMR
Après un intervalle de plongée à terre pendant que le 2ème groupe plonge, on repart. J’ai gardé ma bouteille sans la changer, il restait plus de 100 bars d’air ce qui devrait être suffisant. mais su coup, ça pèse moins lourd, alors comme déjà je me sentais sous-lestée, je rajoute un kg de plomb dans mon gilet.
C’est parti pour une 2ème descente dans le bleu, mais que jusqu’à 25 mètres cette fois. J’adore cet exercice en fait, même le retournement à la fin m’éclate. Bon c’est pas parfait non plus, je descends plus à 26 mètres qu’à 25, mais avec un peu d’habitude ça va le faire pour être à 25 pile.
On entame les DTMR : Démonstration Technique de Maîtrise de la Remontée. Le moniteur me fait le coup de la panne (d’air), je lui donne mon détendeur de secours et c’est parti pour la remontée. Je n’ai le droit de gonfler mon gilet qu’au début, et je ne dois pas utiliser mes palmes pour nous propulser. J’essaye de gonfler bien mais pas trop, et surtout je dégonfle petit à petit. J’ai beau essayer de ne pas bouger les jambes, c’est dur elles palment dès que j’arrête d’y penser !! On refait l’exercice 2 ou 3 fois je ne sais plus, tout semble correct : en tous cas je n’ai pas besoin de regonfler le gilet une 2ème fois pour arriver en haut.
La 2ème partie de l’exercice est comme à la première plongée : parachute et décompression. Malgré mon kg de lestage supplémentaire, j’ai un mal fou à rester au pallier. Ma bouteille doit être presque vide et ne pèse plus rien. Du coup j’ai de grosses difficultés à garder mon parachute bien droit, il s’affaisse sur l’eau car dès que j’essaye de tirer dessus pour le relever, c’est moi qui remonte. A la sortir de l’eau, c’est la première remarque du moniteur : il va falloir rajouter des plombs au lestage :p
Après les plongées
Après ces 2 plongées et un bon repas bien mérité, reste à décider ce qu’on va faire de notre après-midi. Un des plongeurs suggère que nous allions aux sources d’eau chaudes de Prony, mais la difficulté, c’est de les trouver :p Après étude approfondie des cartes et du point GPS théorique où les trouver, c’est parti pour une petite demi-heure de voiture, d’abord sur une route à peu près correcte, puis sur un chemin de plus en plus défoncé.
Au bout d’un moment, ça devient trop difficile de passer en voiture : on continue à pieds. Les paysages sont magnifiques, on voit la mer en bas vers laquelle on se dirige : les sources sont au bord de l’eau. De chemin en chemin, à droite, à gauche, on arrive jusqu’à la mer qu’on longe vers le point GPS. Puis tout à coup, plus de chemin, un bras de mer au milieu, faut faire demi tour :p On trouve un autre petit sentier qui remonte un peu et qu’on tente de prendre. Alors j’adore les promenades en forêt quel que soit le chemin, mais les sentiers qu’on voit à peine c’est vraiment ceux que je préfère ! Les herbes hautes qui dépassent de part et d’autre, les mini-ravins en bord de sentier où c’est pas le moment de glisser, le fait de ne pas voir où on va et qu’il puisse y avoir un truc inattendu en permanence… nan vraiment je suis fan des sentiers. Dans un cadre aussi beau avec de superbes paysages qui se découvrent tout à coup, j’aurais pu rester là longtemps.
Mais il faut aussi être réaliste et penser à rentrer au camp. Le soleil commençait à baisser, et on avait quand même marché pas mal. Il y avait aussi le chemin tout défoncé à faire en voiture, c’était déjà pas évident à passer de jour, je crois pas que ça aurait été très drôle de nuit. Demi-tour donc, les sources d’eau chaude ça sera pour une prochaine fois :p J’aime toujours moins le retour, y’a pas le plaisir de la découverte, mais bon c’était cool quand même. A défaut d’eau chaude on a quand même fini par avoir bien chaud à la fin de la grande remontée jusqu’aux voitures :p
Fin d’après-midi et soirée sous le faré, un moment toujours sympa. J’ai fini près du feu pour ne pas avoir trop froid. Je suis allée voir la mer de nuit pendant la soirée, j’ai trouvé ça tellement beau et apaisant. Et surtout, j’ai pu observer un ciel étoilé à couper le souffle : je n’avais pas vu autant d’étoiles et la voie lactée aussi clairement depuis un bon moment ! J’ai pas pu prendre de photo, mais je garde cette image bien gravée dans ma tête tellement c’était beau. Par contre quand j’en ai parlé aux autres un peu plus tard, tout avait disparu ! Il devait y avoir une épaisse couche de nuage qui laissait apparaître vaguement 3 ou 4 étoiles…
1ère plongée de dimanche : encore des DTMR
Je suis impatiente de plonger, et cool, je suis encore dans le 1er groupe ! On devait faire une remontée assistée à 40 mètres, mais finalement ça sera de nouveau une DTMR pour avoir l’occasion de s’exercer. C’est vrai que quand on maîtrise la DTMR à 25 mètres, finalement la remontée assistée depuis 40 mètres n’est pas complètement différente.
Je réfléchis à mon lestage. 4kg en fin de plongée bouteille vide n’était pas suffisant hier. Je plonge avec une bouteille pleine, mais je me dis que mon lestage doit être adapté même si ma bouteille est vraiment vide à la fin de la plongée, sinon je risque de me mettre en danger en fin de plongée. Je rajoute un kg, me voilà donc avec 5kg de lestage et une combi 3mm… je trouve ça trop, mais il faut reconnaître, 4 c’était pas assez alors j’ai pas vraiment le choix !
Et bien de n’ai pas été déçue : dès la mise à l’eau, tout me semble plus facile. La descente dans le bleu, qui habituellement est vraiment très lente au début et je dois palmer pour descendre, et bien la ça descend tout seul, forcément :p Du coup je peux penser à me mettre bien droite tête en bas, et à sentir les bulles remonter le long de mes jambes pour m’assurer que je suis bien à la verticale. C’est génial !
Je fais 3 remontées DTMR en tout :
- la première me semble pas mal, j’ai vraiment essayé de ne pas palmer et je n’ai pas regonflé mon gilet. J’ai utilisé la purge rapide du moniteur par petits à coups pour dégonfler son gilet, et j’ai pensé à dégonfler le mien aussi. J’essaye de sentir si l’assisté me tire vers le haut ou si c’est moi qui monte plus rapidement pour décider quel gilet je vais dégonfler. Du coup je n’ai plus de problème de position, nous pouvons rester tous les 2 bien à la verticale ! Je n’ai pas trop besoin de palmer pour maintenir la position, c’est plus facile. J’ai réussi à m’arrêter avant la surface et à nous maintenir à la même profondeur, même si j’avoue avoir beaucoup gonflé mes poumons à ce moment par peur de redescendre :p
- la 2ème DTMR était un peu moins bien, trop vite à certains moments, j’ai eu un peu plus de mal à gérer la vitesse. Je ne saurais pas trop dire pourquoi. J’ai quand même réussi à stopper à 6 mètres et à ne pas percer la surface.
- la 3ème était plutôt comme la première, ça s’est bien passé. J’ai fait l’effort de regarder de moins en moins mon ordinateur et de bien observer les bulles autour de moi pour estimer la vitesse. Je ne me sens pas encore super à l’aise avec ça, mais je sens que ça vient avec l’entraînement, faudra que je garde ça en tête pour la prochaine fois :p
Au débriefing de ces remontées, le moniteur m’a donné 2 conseils pour améliorer mes remontées, même si elles sont déjà correctes. Le premier était de me tenir plus près de l’assisté, pour que nous ne fassions qu’un seul volume plus facile à gérer lors de la remontée. Ça devrait me permettre d’éviter les délais de quelques secondes de réaction quand ça va trop vite par exemple. Le 2ème conseil… ben je m’en souviens pas. J’ai beau chercher, j’en ai aucune idée ^^ Je savais bien que j’aurais dû noter au fur et à mesure… :p Tant pis, il faudra faire sans pour la prochaine fois !
En fin de plongée, lancement du parachute comme d’habitude. Sauf que cette fois, avec un lestage adapté, c’était un vrai régal !! J’ai réussi à le lancer sans trop changer de niveau, et surtout, j’ai pu le tenir tout le long pour qu’il reste bien vertical au dessus de l’eau ! Cerise sur le gâteau, j’étais tellement bien que j’ai pu me mettre en position horizontale pour le palier, qui est l’idéal pour que la désaturation se fasse au mieux. Ça change vraiment tout !
2eme plongée : guidage de palanquée
La dernière plongée du week-end était consacrée au guidage de palanquée. Comme je l’avais fait la dernière fois, c’est mon binôme qui s’en chargeait cette fois. J’étais donc là en spectateur, ce qui ne m’a pas empêchée de préparer le sujet comme si j’allais le faire !
Voici le sujet imposé :
Niveau 1 qui a fait sa formation il y a un an et qui n’a pas plongé depuis.
J’avais pris un cahier cette fois pour que ce soit plus facile à faire sur le téléphone. Le sujet m’a paru tout de même très similaire à celui de la dernière fois, je l’ai donc construit sur le même modèle. Voilà ce que j’ai noté :
- Présentations :
- combien de plongées au total ?
- pourquoi n’a t’il pas plongé depuis ?
- voir le lestage
- difficultés oreilles ?
- aisance dans l’eau ?
- Objectif de la plongée, quels sont ses intérêts ?
- Sur le bateau
- équipement, bouteille, palmes, masque, gilet, détendeur, gonfler
- mise à l’eau :
- GP d’abord
- au signal bascule arrière
- a l’avant du bateau en surface
- si tout est ok quand on est sur le site, on va a 3m et on voit si tout va bien
- attention aux oreilles pendant la descente
- toujours au dessus de moi à la descente
- stabilisation
- 20 mètres maxi
- rappel des signes
- en balade :
- même profondeur, ne pas s’éloigner
- la remontée
- doucement, jusqu’à 3 mètres
- principe des paliers, probablement 3 min
- jamais au dessus de moi pendant la remontée
- penser à bien expirer tout le temps de la remontée
- en surface, gonfler son gilet directement
- expliquer la remontée sur le bateau
- présentation du site
- Rappel des signes :
- demande et annonce de la pression, mi pression, réserve
- ça va, ça va pas
- panne d’air, froid, expirer
- moyen de rappel des plongeurs
- Débrief :
- Consignes DP
- pas d’avion, pas d’apnée, pas d’efforts
- num DP en cas de pb ?
J’ai ensuite assisté au briefing oral fait par mon binôme, et j’ai pu lui donner les quelques points que j’avais noté et donc il n’avait pas parlé. Puis nous avons embarqué vers l’aiguille de Prony où se déroulait la suite de ce jeu de rôle, comme la dernière fois ! Afin de laisser mon binôme gérer la situation, je n’avais pas le droit d’intervenir, je l’ai donc laissé faire malgré ce que je pouvais observer, et je dois dire que cette situation était assez inconfortable pour moi ! :p
Pour laisser de la place sur le bateau pour que mon binôme et son niveau 1 puissent s’équiper dans de meilleures conditions, j’ai proposé d’aller à l’eau le plus rapidement possible. J’étais placée à un endroit pas pratique sur le bateau, alors j’ai décidé de m’équiper dans l’eau. En fait je l’avais jamais fait, mais c’était cool j’ai bien aimé. Du coup j’ai eu le temps de le faire tranquillement à la surface, alors que je trouve ça toujours un peu stressant et physique sur le bateau.
Une fois équipée, j’ai commencé à regarder les platax qui nagent tout le temps à cet endroit. Puis j’ai senti un truc lourd glisser sur mon genou, je regarde : une de mes poches à plomb qui est en train de tomber ! Je la rattrape de justesse, je la remets à sa place, personne n’a rien vu, oufff 😀 Je savais bien que j’avais pas entendu le clic quand je l’avais remise, mais dans la précipitation… Bon ben je m’en souviendrai au moins :p
La plongée a été tranquille : je n’avais qu’à suivre. Je dois dire, j’adore les plongées d’exercice, mais une petite plongée sans objectif, comme ça juste pour le plaisir, ben c’est cool :p J’avais pas non plus mon appareil photo, alors j’ai fait le seul truc que je pouvais faire : en profiter ! La seule fois où j’ai plongé sur l’aiguille de Prony était pour mon guidage de palanquée, où je faisais quand même très attention à ce que je faisais et à ma palanquée, donc celle-ci m’a permis d’observer l’architecture, la faune et la flore du site. Je n’ai rien vu d’extraordinaire, mais c’est toujours un plaisir !
Fin de plongée, belle promenade pour moi, je suis triste de sortir de l’eau parce que je sais que c’est fini pour ce week-end, je reste dans l’eau jusqu’au bout… mais y’a un moment faut rentrer :p
Pendant que le 2ème groupe a fait sa plongée, j’ai eu le temps de replier tout mon matériel, ma tente, mes affaires de plongée et de tout remettre dans les voitures. Avant de partir, je m’aperçois que j’ai perdu mon téléphone portable qui était dans ma poche. Je cherche partout, il n’y est pas. Les autres commencent à partir, je fais un dernier tour pour être sûre, je le retrouve au milieu des arbres dans l’herbe, à un endroit ou j’étais passé pour aller aux poubelles… coup de chance, mais je soupçonne mon inconscient d’avoir utilisé ce subterfuge pour profiter de l’endroit encore quelques instants 😀
Direction Nouméa, pas de lavage du bateau pour cette fois, je l’avais fait la fois d’avant. Par contre lavage intégral à l’eau douce du matériel à la maison, et ça ça prend quand même un temps fou ! Bon, j’avoue tout de même que je ne suis pas mécontente d’être de retour à la maison, avec tout le confort qui va avec :p
Bilan du week-end
J’en ai bien profité personnellement. J’y retournerai avec grand plaisir la prochaine fois ! Petit bémol cependant, j’ai senti quelques tensions entre plusieurs plongeurs à des moments. Certains moniteurs ont semblé peu pédagogues, voire carrément rabaissants lors des débriefs. Je trouve ça dommage (et contre-productif) de voir ces moniteurs ne pas appliquer les méthodes et conseils pédagogiques prônés dans la plongée et la fédération. Heureusement, ça n’est pas le cas de la plupart des moniteurs avec qui tout se passe bien et avec bonne humeur.
Cela a tout de même eu des conséquences sur les consignes données qui ont pu être différentes en fonction des moniteurs, et généré une incertitude sur le comportement attendu réellement. Ce que j’en retiens personnellement, c’est que je ne dois pas avoir besoin qu’on me donne les consignes, je n’ai qu’à les savoir moi même pour ne pas avoir d’hésitation.
J’ai donc eu besoin de relire le MFT après ce week-end, et j’ai vu qu’il avait été modifié en mars. Je l’avais lu en février, et le site de la FFESSM ne donne pas le détail des modifications apportées. J’ai donc fait la différence entre les 2 moi-même (grâce à des outils informatiques, je vous rassure je n’ai pas vérifié à la main !), et constaté que les modifications étaient vraiment minimes :
- le mot “topologie” a été remplacé par “topographie” dans la description de l’épreuve du guidage de palanquée
- dans les prérogatives du GP-N4, une phrase a été ajoutée : “Peut faire des baptêmes en milieu artificiel avec l’autorisation du Président du club ou du responsable de la SCA.”
Relire ce MFT m’a quand même un peu embrouillé la tête, y’a beaucoup de choses et c’est difficile d’avoir une idée claire de tout ce qu’il y a à maîtriser pour le niveau 4. Je pense que je vais faire une fiche d’auto-évaluation pour simplifier tout ça, me rendre compte de ce qui me reste à travailler, en reprenant les critères et explications point par point.
Allez, je m’y mets dès que j’ai un moment :p
Salut
En plein N4 aussi, peut être 2 petits points qui peuvent faire la différence le jour J
– on ne parle plus de décompression mais de désaturation (la nuance est fine, mais elle existe : le palier permet de désaturer les compartiments de l’azote dissous ; la décompression est un abus de langage)
– j’adore les points de ton briefing GP qui est à mon sens très exhaustif, mais attention, tu as omis la procédure en cas de perte de palanquée… La dernière fois que j’ai fait cet oubli lors d’un exercice, mon moniteur m’en a fait baver comme jamais…
Salut Eric,
Merci pour tes remarques !
Effectivement ce problème de vocabulaire décompression/désaturation m’embêtait un peu depuis quelques temps, mais je n’avais pas pris le temps de chercher à comprendre. Merci donc pour cette clarification, je ne ferai plus l’erreur maintenant que je sais ! En plus ça me parait bien plus logique d’utiliser désaturation maintenant que je sais exactement comment ça marche 😉
Pour le briefing, et surtout l’oubli de la perte de palanquée, c’est vrai que je n’y ai pas pensé, je vais rajouter ça dans mon “modèle” de briefing pour pas l’oublier, merci ! Il y a aussi le croisement de palanquée que nous avions oublié lors de ce briefing, alors que j’y avais bien pensé la fois d’avant…
Merci beaucoup pour ces précisions, c’est super de pouvoir échanger sur ces sujets ! 🙂