Je ne suis pas photographe. Toutes les notions de photographie restent encore un mystère pour moi, même si j’espère bien les comprendre un jour.
J’utilise donc des appareils photos tout public, avec des réglages automatiques ou semi-automatiques. De toutes façons, la plupart des poissons vont quand même assez vite, ils ne me laissent pas vraiment le temps de réfléchir à quel réglage sera le plus approprié. Jusqu’à maintenant, je suis tout de même assez contente du résultat en mode auto !
Mon premier appareil photo étanche : Nikon Coolpix AW130
Je suis arrivée en Calédonie avec lui ! Je l’avais choisi pour sa robustesse, l’étanchéité évidemment, et un prix raisonnable pour ce genre d’appareil (230€ en 2013).
Je l’ai utilisé de façon occasionnelle pendant un an environ, autant sous l’eau qu’en promenade, et je le trouvais bien. Il annonce une étanchéité jusqu’à 30 mètres, ce qui paraissait largement suffisant !
Pourtant, après quelques baignades, de la buée à commencer à apparaître dans l’écran. Ça ne l’empêchait pas de fonctionner, mais il fallait enlever et remettre la batterie de temps à autres pour qu’il refonctionne. Jusqu’au jour où il ne s’est plus du tout allumé, et j’ai retrouvé quelques gouttes l’eau à l’intérieur. J’ai eu beau le faire sécher, c’était fini.
Le 2ème appareil photo : Olympus Stylus TG-860
Le bilan du Nikon étant mitigé, j’ai décidé de changer de marque pour le remplacer. Après des recherches et comparatifs approfondis sur ce qui existait à ce moment (mi-2015) sur le marché à des prix raisonnables (moins de 300€), mon choix s’est porté sur l’Olympus TG-860 qui répondait à tous mes critères.
C’est probablement l’appareil avec lequel j’ai fait le plus de photos. Il est fabuleux et m’a accompagnée partout ! Pratique, robuste, les photos sont de très bonne qualité, rien ne lui manque.
Il a commencé à montrer des signes de faiblesse au bout d’un an. L’un des avantages de l’appareil, son écran inclinable très pratique pour une meilleure visibilité, s’est révélé être également son point faible : je pense que la charnière a laissé passer un peu d’eau, de la buée à commencer à se former, puis l’écran n’a plus voulu s’allumer du tout.
Contrairement au Nikon, l’appareil en lui même continuait de fonctionner, je pouvais toujours prendre des photos avec et les retrouver sur la carte SD, mais sans aucun réglage ni cadrage possible.
Je l’ai envoyé au service après-vente d’Olympus car il était toujours sous garantie constructeur. Quelques semaines après, j’ai reçu mon appareil réparé, avec un nouvel écran parfaitement fonctionnel, sans débourser aucun frais ! Je recommande donc le SAV d’Olympus, malgré une communication minimaliste de leur part sur le déroulement des réparations.
Le 3ème appareil photo : Olympus Tough TG-4
Sans information sur les délais de réparation de mon TG870, ni même sur le fait qu’ils allaient le prendre en charge ou non, je n’ai pas pu attendre sans nouvel appareil.
J’ai donc refait mes recherches et comparatifs, et le gagnant mi-2016 semblait être sans conteste le TG-4 d’Olympus tout récent. Les critiques de son prédécesseur le TG-3 étaient très positives, et le constructeur avait semble t’il décidé de corriger ses petits défauts pour la nouvelle version. Je connaissais déjà la marque Olympus et en était contente, et une promotion du moment m’a permis d’acheter le TG-4 à moins de 320€.
C’est clairement le meilleur appareil que j’ai jamais eu. La qualité d’image est encore un cran au dessus de mon TG-870 (que je garde toujours en secours !), les réglages prédéfinis sont parfaits… tout est au top ! C’est celui que je recommanderais dans tous les cas, même pour une utilisation majoritairement hors de l’eau il est parfait.
Je n’en changerais pour rien au monde. Si un jour j’arrive à passer en mode manuel, je pourrais tout faire avec également, il propose tous les réglages nécessaires.
Mon seul regret pour l’instant, c’est qu’il ne permette pas d’aller plus profond que 15 mètres de base. Je sais j’en demande beaucoup 🙂 Je l’ai testé à 15 mètres et il fonctionne effectivement très bien. Je l’ai également emmené jusqu’à 25 mètres : entre 15 et 25 mètres il s’allume puis s’éteint aussitôt, et on voit bien que la pression est trop forte (l’écran était fortement incurvé vers l’intérieur…). Cependant, même s’il n’est pas utilisable à cette profondeur, il reste étanche. Il a de nouveau fonctionné tout à fait normalement dès que je suis remontée à 15 mètres de profondeur.
Mon prochain investissement sera donc le caisson étanche qui permet de l’emmener jusqu’à 45 mètres, malheureusement il coûte presque aussi cher que l’appareil en lui-même…